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Evaluer les soft skills pour réduire les blind spots…

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Il existe un lien direct entre connaissance de soi et performance d’une organisation. Autrement dit, plus une personne est consciente de ses atouts et de ses limites, mieux elle agit en contexte. Les entreprises ont donc tout intérêt à ce que les candidats et collaborateurs connaissent leurs soft skills, pour éviter les prises de décision en angle mort, y compris en matière de recrutement

Evaluer les soft skills pour réduire les blind spots… - © D.R.
Evaluer les soft skills pour réduire les blind spots… - © D.R.

La connaissance de soi : un levier clé de performance

La performance d’une organisation dépend de critères très divers. L’un d’eux, toutefois, est largement sous-estimé : le niveau de connaissance de soi.  « Plus une personne a conscience de ses propres compétences, plus elle parviendra à se projeter en termes de prise de décision ou de prise de risque. Le lien entre la connaissance de soi et le sentiment de légitimité que l’on se donne par rapport à l’action est étroit », explique Dominique Duquesnoy, CEO de PerformanSe, l’éditeur-conseil de solutions d’évaluations. Par exemple, dès lors qu’un individu a conscience de sa tendance naturelle à prendre des décisions par impulsion, il est mieux armé pour renforcer sa vigilance. Face à une situation risquée, il s’efforcera à nuancer son jugement ou à prendre un temps de réflexion avant de trancher. A l’inverse, certaines personnes savent qu’elles pourront assumer leurs actions, même si elles ne sont pas optimales, grâce à leur capacité à argumenter et à embarquer le collectif.

Quels enjeux pour l’entreprise ?

Des études ont montré que la performance financière des entreprises dépendait notamment du niveau de blind spot des collaborateurs. En anglais, un blind spot est un angle mort. Dans le contexte professionnel, ce terme fait référence aux atouts et aux limites des collaborateurs, dont ils n’ont pas conscience. Par exemple, un salarié peut être capable d’acquérir des connaissances nouvelles très rapidement pour les transformer en compétences… mais ne pas le savoir. Et donc potentiellement priver son entreprise d’une soft skill très utile pour son développement.  « Les études montrent que les entreprises dont les collaborateurs ont une connaissance fine d’eux-mêmes, et donc un niveau faible de blind spot, peuvent avoir une performance jusqu’à 20 % supérieure », affirme Dominique Duquesnoy. En somme, le cercle est vertueux : mieux on se connaît en tant qu’individu, plus on a confiance en soi, mieux on agit en contexte, et plus l’entreprise en profite.

Les soft skills : les compétences du XXIe siècle

Pour le recruteur aussi, cette connaissance des candidats va devenir de plus en plus cruciale. Rappelons en effet que 36 % des CDI sont rompus avant leur premier anniversaire et que le taux d’échec en période d’essai  flirte avec les 20 %, selon une étude de la DARES - Ministère du travail. « Ces chiffres n’ont pas changé depuis 20 ans. Or, on sait désormais que l’un des principaux facteurs d’échec d’un recrutement, c’est l’inadéquation des soft skills du candidat avec les besoins de l’entreprise », rappelle PerformanSe. Ainsi, si le recruteur s’appuie sur les bons outils pour préciser ses attentes, il pourra alors évaluer des soft skills alignées sur ses besoins…et donc sécuriser son recrutement.

Quand on sait que 85 % des emplois de 2030 n’existent pas encore, ce sont les compétences d’adaptabilité, de flexibilité ou de créativité qui compteront le plus demain. Faire preuve de pensée critique, être capable de gérer de multiples sollicitations mentales, apprendre à apprendre : ce sont ce type de compétences que l’entreprise voudra évaluer en priorité, puisqu’elles témoigneront des dispositions d’un candidat à évoluer dans un monde mouvant et incertain. 

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