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Connaissance de soi et performance : quelle relation ?

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Mieux se connaître, est-ce mieux performer ? Lorsqu’on est manager, avoir une bonne connaissance de soi, c’est s’assurer d’emmener ses équipes vers l’efficacité avec clairvoyance, d’après le comité scientifique de PerformanSe, qui a débattu de cette question lors du PerformanSe Day

Connaissance de soi et performance : quelle relation ? - © D.R.
Connaissance de soi et performance : quelle relation ? - © D.R.

Le concept de « soi » a émergé à la fin du 19esiècle, avec les travaux du philosophe William James. Ce dernier a, pour la première fois, fait la distinction entre le « je » et le « moi ». Le « soi » est alors devenu un objet d’études, sur lequel les chercheurs planchent encore aujourd’hui. Le sujet qui intéresse spécifiquement le comité scientifique de PerformanSe, c’est la corrélation entre la connaissance de soi et la performance, notamment au travail. « Certaines caractéristiques structurales du concept de soi ont un effet sur l’adaptation psychologique et la performance au travail. Elles peuvent par exemple favoriser un leadership efficace  », explique Jacques Juhel, membre du comité scientifique de PerformanSe et professeur émérite en psychologie différentielle de l’Université de Rennes 2. En entreprise, un manager doit effectivement être capable de porter un regard lucide et critique sur ses propres dispositions et ressources s’il souhaite influencer positivement son équipe. La connaissance de soi est alors un facteur fondamental de sa future performance. 

L’importance du regard de l’autre

La corrélation entre la connaissance de soi et la performance, notamment au travail, permet à Dirk Steiner, lui aussi membre du comité scientifique de PerformanSe et professeur en psychologie sociale du travail et des organisations à l’Université de Nice, de soulever une autre question : qui, des autres ou de moi-même, apprécient mes traits de manière à pouvoir prédire mes comportements futurs ? La réponse est loin d’être évidente. « Ce qui est sûr, c’est que l’intimité est importante pour évaluer notre personnalité », explique-t-il. L’entourage familial est ainsi plus en accord avec les traits de personnalité d’un individu qu’un collègue de travail, par exemple. Demandera-t-on demain à notre sphère familiale de nous évaluer dans nos contextes de travail ? C’est peu probable. Quoiqu’il en soit, « les études montrent que les autres ont une vision complémentaire à notre perception de notre personnalité. Les deux perspectives combinées apportent une image plus précise sur notre façon d’être, à l’image des outils d’évaluation à 360°  », précise-t-il.