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5 conseils pour réussir son implémentation

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Disposer du bon outil est loin de suffire dans une démarche de GPEC. La réflexion menée en amont par l’entreprise se révèle primordiale. Il faut penser stratégie, ressources, besoins, objectifs… Autant de points à clarifier pour que l’implémentation se passe sans heurt.

Disposer du bon outil est loin de suffire dans une démarche de GPEC. La réflexion menée en amont par l’entreprise se révèle primordiale. Il faut penser stratégie, ressources, besoins, objectifs… Autant de points à clarifier pour que l’implémentation se passe sans heurt.

1. Anticiper avant tout

C’est l’un des impératifs de la GPEC. Pouvoir déterminer la stratégie de l’entreprise en termes d’emploi et de compétences dans les trois années à venir, voire au-delà. Cela implique une bonne dose de réflexion et de la préparation. D’abord d’un point de vue stratégique avec un diagnostic de la situation (départs en retraite, mobilité, métiers sensibles, compétences vitales/obsolètes…). Cet état des lieux permettra de travailler sur un ensemble de documents essentiels comme la cartographie des métiers et le référentiel de compétences. Et de déterminer les objectifs à atteindre.

2. Impliquer l’ensemble des acteurs


Dirigeants, managers, partenaires sociaux et employés devront être mobilisés autour de la démarche GPEC. Pour obtenir l’aval de l’ensemble de l’entreprise, il pourra être utile de désigner des « sponsors ». « Ce sont des gens convaincus et motivés pour mettre en place l’outil dans leur département. Cela peut être le président, le directeur général, le DRH mais aussi le directeur commercial », précise Gérard Pietrement, fondateur du cabinet Danae Conseil.

3. Ne pas négliger la conduite du changement


De même que l’ensemble des acteurs doivent être sollicités, il est important de ne pas négliger la notion de conduite du changement pour que l’outil soit accepté par tous les salariés. « Cela nécessite beaucoup de communication, de fluidité et de transparence par rapport aux objectifs d’implémentation de ces outils », considère Annabelle Girault, consultante chez Danae Conseil.

4. Se fixer des objectifs atteignables

Les solutions implémentées devront être capables de soutenir les actions à mener et d’aider à l’atteinte des objectifs. Ces derniers peuvent être multiples : faciliter la tenue des entretiens annuels d’évaluation, clarifier les dispositifs de formation, dynamiser la mobilité professionnelle… Attention toutefois à ne pas viser trop haut. Les objectifs doivent être raisonnables pour que la GPEC soit réussie.

5. Débuter par la simplicité

Il ne faut jamais perdre de vue que la GPEC est une démarche complexe qui s’insère dans de nombreux aspects de l’entreprise. D’où l’importance au début de ne pas se lancer dans des référentiels trop spécifiques. Les outils implémentés se révéleront obsolètes si l’utilisation devient chronophage et fastidieuse. Par exemple, « un client comme la RATP s’est concentré pour démarrer sur 14 profils clés et leurs compétences associées, profils clés qui seront enrichis au fur et à mesure de l’utilisation et du déploiement de Technomedia », rapporte Christophe Bergeon, directeur général EMEA de l’éditeur canadien. Simplicité des critères donc, mais aussi simplicité des outils. Ainsi, l’ergonomie tient-elle également une grande part dans la réussite de tels projets.

Aurélie Le Caignec