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DSN en 2026 : penser à la vérifier avant de l’envoyer à l’administration !

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Pour Sophie Mayeur, Product Manager chez Cegid, qui suit la DSN depuis ses débuts, le constat est clair : « la DSN a simplifié de nombreuses procédures et permis une normalisation des données. Mais aujourd’hui, l’enjeu n’est plus seulement d’envoyer la DSN, il s’agit de s’assurer que les données soient justes dès le premier envoi. »

Sophie Mayeur, Product Manager chez Cegid : comment appréhender la DSN en 2026 ? - © D.R.
Sophie Mayeur, Product Manager chez Cegid : comment appréhender la DSN en 2026 ? - © D.R.

Depuis son lancement en 2012, la Déclaration Sociale Nominative (DSN) a profondément transformé la gestion de la paie et le rapport des entreprises à l’administration.

Conçue pour automatiser la transmission des données sociales, elle s’est progressivement imposée comme le cœur du processus déclaratif. Mais à mesure que la réglementation évolue et que de nouvelles rubriques enrichissent la DSN, la question de la qualité des données transmises devient cruciale.

*Avec plus de 500 rubriques de données, la DSN embarque aujourd’hui un volume d’informations considérable. Si le cahier technique est relativement stable, la réglementation sociale, elle, évolue en permanence…

De fait, comment contrôler efficacement des flux aussi complexes et changeants ? Les organismes de protection sociale (OPS) utilisent déjà la DSN pour effectuer des contrôles croisés, en particulier sur les assiettes et les cotisations. Or, les retours fournis restent trop souvent peu explicites, ce qui complique le travail de correction des gestionnaires.

Le gestionnaire de paie ne sait pas toujours ce qu’il faut vérifier en priorité. Faute de visibilité sur ce que regardent les OPS, il peut passer à côté d’anomalies importantes ou perdre du temps sur des points secondaires.

Les principales difficultés rencontrées par les gestionnaires

Deux problématiques dominent aujourd’hui :

  • L’impossibilité de tout contrôler : au-delà des montants de cotisation, la masse de données rend difficile l’identification des points critiques.
  • La régularisation : fastidieuse et souvent coûteuse, elle oblige parfois à remonter plusieurs années en arrière, avec un risque de pénalités financières.

Dans un contexte où leur métier évolue vers davantage de pilotage et de conformité, il devient urgent de fournir aux gestionnaires de paie des outils pour reprendre le contrôle sur la DSN.

Anticiper avec un contrôle en amont

C’est dans ce contexte que Cegid a lancé en 2025 Cegid DSN Contrôle, un nouvel outil conçu pour vérifier la qualité des données avant tout envoi à l’administration.

Trois axes structurent cette approche :

  • Élever la qualité des données grâce à des contrôles de cohérence métier et au niveau du cycle de vie du salarié (paie, mutation, changement de contrat, etc.).
  • Hiérarchiser les anomalies en fonction de leur gravité pour aider le gestionnaire à prioriser ses actions.
  • Réduire les régularisations en détectant les incohérences dès l’origine. « L’idée est simple : mieux vaut prévenir que corriger. En donnant une vision claire et pédagogique des anomalies, on permet aux gestionnaires de gagner en sérénité et en efficacité.

2026-2027 : les grandes évolutions à venir

  • 2026 : la DSN de substitution. Lorsque la DSN transmise comporte des anomalies de qualité de données susceptibles de fausser la réalité et d’impacter les droits des collaborateurs, l’administration pourra imposer une DSN « de substitution ». Ce mécanisme, pensé pour fiabiliser les données, risque d’alourdir considérablement la charge de travail des gestionnaires s’ils ne sont pas préparés.
  • 2027 : la mise en place du fait générateur. Cette évolution technique concerne le rattachement des rappels de paie aux bonnes périodes. Automatisé par les éditeurs, il exigera néanmoins une compréhension fine de la mécanique et de ses exceptions par les gestionnaires.

Clairement, la DSN est entrée dans une nouvelle phase : celle de la qualité ! Dans un paysage réglementaire en évolution permanente, les entreprises ne peuvent plus se contenter d’envoyer leurs déclarations : elles doivent s’assurer de leur exactitude en amont.

La DSN a encore plus d’impact aujourd’hui qu’à ses débuts. Avec la DSN de substitution et les évolutions à venir, il devient indispensable de disposer d’outils pour fiabiliser les données et accompagner les gestionnaires dans leur mission.