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Travailler demain : qu’est-ce qui va changer après la crise Covid-19 ? Bodet Software mène l’enquête

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L’étude « Travailler demain », signée Bodet Software et l’Usine Nouvelle, nous projette dans le monde professionnel post-crise. L’éditeur SIRH a interrogé 1015 professionnels et recueilli leur perception du travail de demain.

Etude-baromètre « Travailler demain » avec l’Usine Nouvelle, Infopro Digital Etudes et Bodet Software - © D.R.
Etude-baromètre « Travailler demain » avec l’Usine Nouvelle, Infopro Digital Etudes et Bodet Software - © D.R.

Dans son étude-baromètre « Travailler demain » menée du 2 au 22 mars en partenariat avec l’Usine Nouvelle et Infopro Digital Etudes, Bodet Software nous projette dans le monde professionnel post-crise.

L’éditeur de solutions logicielles de gestion RH a interrogé plus de 1015 dirigeants, managers et salariés de tous secteurs d’activité, qui ont pu s’exprimer sur leurs attentes et leur perception du travail de demain.

Pour 61 % des participants à l’étude, un retour au “travail d’avant” est désormais impossible. Parmi les pratiques au travail susceptibles d’être les plus transformées, sont citées :

  • le télétravail (71 %) ;
  • l’aménagement des espaces de travail (48 %) ;
  • les rythmes de travail (42 %) ;
  • le rapport à l’entreprise (39 %).

En faveur du télétravail, mais pas à temps plein

Sans surprise, le télétravail est mentionné en premier comme composante du travail amenée à évoluer demain.

Si leur entreprise leur laissait le choix, 93 % des répondants, qui ont eu l’occasion d’expérimenter le travail à distance avant ou durant la crise, souhaiteraient continuer à pratiquer le télétravail.

Pour autant, seuls 15 % des répondants préféreraient l’exercer à temps plein. Ils sont plus nombreux à souhaiter télétravailler à temps partiel, quelques jours par semaine (34 %), via un quota de jours par an (35 %), ou de manière exceptionnelle en cas d’imprévu (9 %).

C’est donc davantage un besoin de souplesse qui s’exprime ici qu’une rupture avec la vie au bureau. La recherche de souplesse dans les horaires de travail apparait comme la révélation de cette étude : 92 % des répondants l’estiment indispensable ou importante.

Le bureau reste l’espace de travail préféré, avant tout pour maintenir le lien social

Les décideurs interrogés trouvent plus de raisons pour se rendre au bureau que pour télétravailler. Au bureau, ils pensent pouvoir mieux maintenir le lien social avec leurs collègues : 

  • en échangeant (87 %) ;
  • en travaillant avec eux (78 %) ;
  • en passant des entretiens d’évaluation (74 %).

A l’inverse, les professionnels interrogés privilégieraient le télétravail :

  • pour se concentrer (68 %) ;
  • effectuer des suivis administratifs (65 %) ;
  • réaliser des tâches répétitives (65 %).

Le fait de pouvoir se concentrer au travail reste une préoccupation : 67 % préféreraient que leur retour en entreprise se fasse au sein d’un bureau fermé : individuel (44 %) ou partagé (23 %).

Rythme de travail : vers une remise en question des rythmes traditionnels

L’enquête révèle que seuls 26 % des travailleurs interrogés préfèrent le maintien d’un rythme de travail traditionnel.

Si on leur laissait le choix, 29 % des participants privilégieraient la semaine de 4 jours (en particulier pour les femmes et les décideurs issus de grandes entreprises), et 27 % un rythme permettant de fractionner librement son temps de travail sur la semaine entière (notamment pour les membres de directions générales et les managers).

Réinventer le rapport à l’entreprise : une nécessité dans le futur

Les professionnels interrogés sont partagés sur l’évolution du rapport des salariés à leur entreprise après la crise : 38 % estiment que l’engagement sera renforcé quand 36 % présument qu’il sera affaibli.

Pour accompagner leurs collaborateurs dans le futur, les décideurs RH et managers ont donc un rôle majeur à jouer. Parmi les projets prioritaires à mener, ils évoquent :

  • l’articulation entre présentiel et distanciel (47 %) ;
  • le développement de la formation à distance (44 %) ;
  • le développement du télétravail (40 %).

“Cette étude nous donne un bon aperçu de l’impact qu’a eu la crise sur le rapport au travail. Un an après le premier confinement, le modèle du travail traditionnel centré sur des horaires fixes et le 100 % présentiel semble ébranlé. Les managers et les RH vont avoir un rôle décisif dans la création d’un nouveau modèle, plus flexible, pour pérenniser l’adhésion des collaborateurs”, conclut Eric Ruty, Directeur Général de Bodet Software.

Méthodologie

“Travailler demain” : enquête réalisée pour Bodet Software et l’Usine Nouvelle, en partenariat avec Infopro Digital Etudes, du 2 au 22 mars 2021, auprès de 1015 professionnels en France (directeurs, managers, collaborateurs) issus de tous secteurs d’activité.

Les résultats complets à découvrir ici.