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Gestion des talents : deux exemples d’une approche glocalisée

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Dans un contexte mondialisé, les entreprises ont besoin de se reposer sur des outils capables de s’adapter à n’importe quel pays, n’importe quelle culture. Dans la plupart des grands groupes, la gestion des talents doit se mener internationalement. Une préoccupation que les éditeurs doivent de plus…

Dans un contexte mondialisé, les entreprises ont besoin de se reposer sur des outils capables de s’adapter à n’importe quel pays, n’importe quelle culture. Dans la plupart des grands groupes, la gestion des talents doit se mener internationalement. Une préoccupation que les éditeurs doivent de plus en plus assurer. En voici deux exemples.

La gestion d’effectifs mondiaux oblige les entreprises à adopter une approche glocalisée, c’est à dire à la fois globalement et localement. Les défis sont nombreux : réunir les collaborateurs derrière des valeurs communes, centraliser la gestion d’équipes implantées partout dans le monde ou encore définir des droits et des devoirs tout en respectant la culture des uns et des autres. Ajoutez à cela la rapidité avec laquelle les entreprises souhaitent déployer leur outil de gestion des talents et vous vous rendez compte de la difficulté de l’opération pour les éditeurs.

Le cas de GDF Suez


Cette année, SAP Successfactors a travaillé avec GDF Suez à l’unification d’un core RH et d’une suite de gestion des talents dans le cloud. “Beaucoup de projets sur 2013 ont consisté à une migration du SIRH dans le cloud”, précise Albert Ifrah, responsable des ventes de solutions de gestion de capital humain chez SAP. Chez GDF Suez, le constat était simple. Alors que de nombreux outils différents avaient été déployés dans différents pays, il devenait primordial de les unifier. En se basant sur des exigences d’adaptabilité, de facilité d’usage, de fonctionnalités, de sécurité et de coût, son choix s’est porté sur SAP et sa solution “Employee Central”, capable de gérer à la fois la partie talent mais aussi le socle RH. “Pour ce produit, nous avons énormément investi de manière juridique et légale”, explique Albert Ifrah. D’ici fin 2015, le projet devrait être déployé dans 10 pays européens. Les attentes sont multiples : mettre en place une gestion RH fonctionnelle, veiller à l’organisation locale et centralisée, gérer le cycle de vie des employés, piloter l’administration et la paie et apporter un meilleur support technique au processus RH.

Le cas d’Areva

Technomedia a travaillé avec Areva dans la mise en place de processus de gestion des talents communs au groupe. Le projet était de taille puisqu’Areva disposait de délais très courts pour l’implantation et comptait parmi ses impératifs la mise à disposition dans trois langues différentes (anglais, allemand, français). “Notre suite très flexible a été développée pour des problématiques grands comptes”, indique Christophe Bergeon, directeur général EMEA de Technomedia. La solution devait mettre l’accent sur la gestion de la performance et la gestion de la relève mais devait aussi répondre à plusieurs impératifs : faire des collaborateurs les acteurs de leur carrière, renforcer le rôle des managers, aider à identifier les talents à tous les niveaux et permettre aux collaborateurs d’être plus mobiles. Depuis son implantation, la majorité des employés d’Areva ont créé et défini un plan de développement via la plate-forme.

Aurélie Le Caignec