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« Notre plate-forme LMS multiplie les interactions entre les formateurs et les apprenants », Nicolas Hernandez, 360Learning

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Depuis qu’elle a levé, en septembre dernier, 1,2 million d’euros, la start-up 360Learning, qui accompagne les entreprises et les organismes dans la création de modules d’e-learning, ne cesse de faire parler d’elle. Nicolas Hernandez, le co-fondateur, dévoile les ambitions de sa société, qui a fait de l’innovation l’une de ses principales valeurs

« Notre plate-forme LMS multiplie les interactions entre les formateurs et les apprenants », Nicolas H - © D.R.
« Notre plate-forme LMS multiplie les interactions entre les formateurs et les apprenants », Nicolas H - © D.R.

Quelle est l’ambition de 360Learning ?

Notre société a été créée en 2009 avec l’ambition d’accompagner les entreprises et les organismes de formation à prendre le virage du digital, depuis l’identification de leurs besoins jusqu’à la mise en place d’une solution dédiée et sa prise en main en interne. Nous leur proposons une plateforme web leur permettant de créer des formations, les diffuser à leurs équipes et piloter l’apprentissage. Nous dénombrons aujourd’hui 500 organismes de formation et entreprises (dont 60 % d’ETI et 20 % de grands groupes), notamment HEC Paris, Sodexho, BNP Paribas, Orange, Hermès, Havas Média…

Quelles sont les spécificités de votre plateforme LMS ?

Grâce à son ergonomie, notre solution, qui s’appuie plutôt sur des formats pédagogiques issus du web que sur des animations en Flash, promet de satisfaire les collaborateurs de toutes les générations. Elle permet également de réduire à une semaine le cycle de production, diffusion et suivi, contre 12 mois en moyenne. Notre plateforme permet enfin d’augmenter, sans limite, les volumes de modules d’e-learning pour le même coût puisque nous facturons de manière mensuelle en fonction d’un nombre d’utilisateurs, non de formations.

Votre plateforme permet-elle aux entreprises de garder un œil sur la performance de leurs formations ?

Oui, les entreprises disposent effectivement d’indicateurs de suivi de la performance de leurs formations : le taux de réussite par question et par thématique, le taux de participation ou d’absentéisme… Des tableaux de bord regroupant des datas leur permettent également d’être dans une optique d’amélioration continue. Si, par exemple, une question présente dans une évaluation aboutit systématiquement sur de mauvaises réponses, les décideurs peuvent facilement rectifier le tri et la modifier.

Quelle est le poids de sa dimension sociale ?

Contrairement aux autres plateformes LMS qui sont généralement froides et peu socialisées, la nôtre comprend de nombreuses fonctionnalités permettant de multiplier les interactions entre les formateurs et les apprenants autour de l’apprentissage : la correction d’exercices, y compris par les pairs, l’échange de questions via un forum rattaché au contenu pédagogique, la possibilité d’assigner des formateurs à des groupes, un système de notification lorsqu’un participant ne se connecte pas ou demande de l’aide dans son apprentissage…

Quels sont vos projets pour les prochaines années ?

Nous allons rester attentifs aux MOOC, pour lesquels nos clients ont un grand intérêt. Nous allons, par exemple, collaborer avec des agences de communication pour bien les accompagner. En septembre, nous devrions également lancer de nouvelles fonctionnalités au sein de notre plateforme. Pour l’instant, elles restent toutefois confidentielles. Nous ambitionnons enfin de nous développer en dehors de la France, notamment en Grande-Bretagne, en Espagne et au Pays-Bas, où nous devrions accélérer, depuis notre siège à Paris, notre prospection commerciale.

Aurélie Tachot