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« Nous sommes en avance sur l’ergonomie mobile », Antoine David, cofondateur de Rue de l’emploi

Le | Site emploi spécialisé

Il fallait avoir de l’audace pour créer un site emploi sur mobile avant les Smartphones ! C’était l’aventure MobilJob. Antoine David a récidivé avec « Rue de l’emploi », une application mobile de recrutement. Aujourd’hui, il propose en plus aux entreprises de leur créer une application en marque blanche pour diffuser leurs offres d’emploi

« Nous sommes en avance sur l’ergonomie mobile », Antoine David, cofondateur de Rue de l’emploi - © D.R.
« Nous sommes en avance sur l’ergonomie mobile », Antoine David, cofondateur de Rue de l’emploi - © D.R.

À qui s’adresse Mobile Factory by Rue de l’emploi ?

« Rue de l’emploi » était dédié aux PME et TPE. Avec ce nouveau produit, nous répondons aux besoins des grandes entreprises, ou du moins, celles ayant un gros volume de recrutement. En effet, ce ne sont pas forcément les plus grandes ou les sociétés du CAC 40. Quick et Mc Donalds, par exemple, sont bien plus petits qu’Areva mais recrutent plus ! Nous ciblons donc les 200 à 300 plus grands recruteurs français. Pour les amener sur « Rue de l’emploi », il fallait leur créer leur propre produit. Il va sans dire que les clients de l’application en marque blanche sont connectés à  « Rue de l’emploi ». De plus, ces entreprises se doivent de soigner leur image employeur, leur futur candidat est aussi un client potentiel.

Votre module est-il interconnecté avec le logiciel de gestion de candidatures de l’entreprise ?

L’intégralité du processus peut se faire via mobile mais il est bien sûr aussi intégré au système existant. Les CV reçus via mobile sont traités comme les autres.
Le modèle fonctionne à deux niveaux. Soit le client fait le choix d’avoir une application propre, qui fonctionne de façon autonome, soit nous intégrons notre module dans son application produit ou corporate. Un grand nom de la restauration, ayant une application mobile qui fonctionne très bien, préfèrera sûrement plugger notre application mobile dans son application, qui apparaîtra alors comme un onglet « On recrute », par exemple. Alors qu’une banque préfère généralement avoir son application propre, sur le modèle « X recrute ». L’application est bien sûr disponible sur I Phone, Android et tablettes.

Et concrètement : quel est le coût ? Le temps d’installation ?

Nous proposons trois produits, qui varient entre 15 000 et 60 000 euros, auxquels s’ajoutent la gestion de flux, la maintenance et la sécurité, soit entre 250 et 1000 euros par mois.
Il nous faut plus ou moins trois mois pour la mise en place, quelque soit le produit choisi.

N’est pas fastidieux pour un candidat de devoir télécharger une application puis de remplir un CV à chaque fois qu’il veut postuler à une offre ?

Pas plus que de télécharger son CV sur le site Internet de chaque entreprise ! De plus, dans de nombreux secteurs, comme la grande distribution ou l’hôtellerie-restauration par exemple, les gens ne sont pas derrière un bureau toute la journée, le mobile leur facilite donc la tache.
N’oublions pas que le plus grand vecteur de recrutement en France, c’est la cooptation. Et le meilleur vecteur de communication pour une entreprise, ce sont ses employés. Le support est donc parfaitement adapté : dire à un ami de télécharger l’application de son entreprise aujourd’hui c’est facile et ça a un réel impact.

Quelle est votre valeur ajoutée ?

Notre approche du marché est 100 % mobile, depuis 2004 ! Nous sommes donc clairement en avance sur l’ergonome mobile, tout en étant focalisé sur le recrutement. De plus, le produit va évoluer au fur et à mesure des besoins des clients. Notre savoir-faire et notre technologie font notre force.
« Rue de l’emploi » dépasse d’ailleurs les frontières puisque nous venons de lancer « Job Sender » en Angleterre et « Job Highway » aux USA, avant l’Allemagne et l’Espagne en fin d’année.

Magali Morel