« Grâce à notre outil matching, les candidats n’ont plus à remplir de formulaire », Sophie Hassan, MindMatcher
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Diviser par trois le temps dédié au sourcing : c’est la promesse de MindMatcher. Lancée en 2012, la start-up propose une solution de matching de CV et d’offres d’emploi qui va au delà de la simple recherche par mots-clés, comme l’explique Sophie Hassan, directrice adjointe de MindMatcher
Pouvez-vous présenter MindMatcher ?
La société a été créée en 2012 par deux personnes, dont Matthieu Lafon, qui a un Doctorat en sciences cognitives. En créant le cabinet de recrutement Adoc Talent Management, spécialisé dans les docteurs et PhDs, il s’est aperçu qu’il n’existait aucun outil qui exploitait les bases de CV des recruteurs. Après avoir consacré deux ans à la R&D au sein de l’incubateur de la ville de Paris, notre équipe, composée de cinq collaborateurs, a créé MindMatcher, qui dénombre aujourd’hui une dizaine de clients parmi les entreprises, les entités publiques, les cabinets de recrutements et les jobboards. Notamment Azerty Jobs, Pôle emploi et le Ministère du Travail.
En quoi consiste votre solution de matching SmartMatcher ?
Notre outil s’appuie sur un moteur de recherche documentaire. Concrètement, lorsque les recruteurs cherchent un candidat pour un poste, il leur suffit de soumettre l’offre d’emploi à notre solution. Celle ci affiche tous les profils qui correspondent à cette offre, pas forcément dans le même secteur d’activité, et les classe par ordre de pertinence en fonction de leurs compétences, expériences, diplômes… Plutôt qu’une offre d’emploi, les recruteurs peuvent également soumettre un descriptif de mission, un programme de formation, une liste de projets… Contrairement à nos concurrents, nous traitons des données brutes non structurées, quelles que soient leur forme et leur provenance.
Quelle est votre road map pour 2015 ?
Cela fait seulement un an que nous avons lancé la commercialisation de notre solution. Notre objectif est donc de continuer de la présenter aux acteurs du marché, notamment aux jobboards, qui devraient être sensibles à l’argument selon lequel, grâce à notre outil, les candidats n’ont plus à remplir de formulaire pour répondre aux offres d’emploi. D’ici la fin de l’année, nous ambitionnons également d’effectuer une levée de fonds afin, à moyen terme, de nous concentrer sur d’autres secteurs d’activité que l’emploi. Celui de la médecine pourrait, par exemple, être intéressé par notre moteur de recherche documentaire pour un outil d’aide au diagnostic.
Aurélie Tachot