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Formation : comment concilier objectifs business et expérience collaborateur ?

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Un système ne peut survivre que si chaque pièce est à sa place et en équilibre. En ce sens, si l’entreprise vise la performance économique, le collaborateur, acteur majeur de cette ambition, aspire aussi à évoluer en tant qu’individu. Et si la formation était la pierre angulaire de cette homéostasie ?

Cornerstone : Formation : comment concilier objectifs business et expérience collaborateur ?  - © D.R.
Cornerstone : Formation : comment concilier objectifs business et expérience collaborateur ? - © D.R.

Face aux objectifs business d’une entreprise, qu’il s’agisse de se déployer à l’international ou d’atteindre un seuil optimal de rentabilité, l’expérience proposée au collaborateur en termes de formation, de développement des compétences et de mobilité peut parfois paraitre désuète voire antinomique aux yeux des dirigeants.

« Du côté des entreprises, la formation vise avant tout le développement des compétences métiers de leurs collaborateurs. Aussi, elles ont naturellement tendance à prioriser des programmes et des modalités d’apprentissage descendants, au coût et au budget maitrisés qui servent l’intérêt de l’organisation sans forcément personnaliser leurs formations en fonction des individus », précise Hugues Moysan, Solution Consulting Director, Continental Europe chez Cornerstone.

A contrario, les collaborateurs ne s’attardent pas pour leur part aux questions budgétaires relatives à un plan de formation. Bien sûr, ils désirent acquérir des compétences relatives à leur fonction et au métier qu’ils exercent au sein de leur entreprise.

Toutefois, ils restent des hommes et des femmes aspirant à leur propre évolution - dans ou à l’extérieur de l’entreprise - qui ne souhaitent pas nécessairement omettre leurs ambitions au profit de leur employeur. Aussi les objectifs business et l’expérience collaborateur peuvent sembler mutuellement exclusifs.

Pourquoi les concilier ?

« Selon une récente étude de Josh Bersin, célèbre analyste du monde RH, les entreprises qui déploient une bonne expérience collaborateur ont deux fois plus de chance de dépasser leurs objectifs financiers et cinq fois plus d’être considérées comme une “Great Place to Work” », détaille Hugues Moysan.

En outre, elles auront dans les mêmes proportions plus de possibilités de retenir leurs talents et de créer un sentiment d’appartenance. Un axe loin d’être négligeable dans une période prompte au « quiet quitting » où 25 % des salariés français affirment être activement désengagés professionnellement (Etude Gallup).

« Considérer ses collaborateurs, être attentif à leurs besoins, leur épanouissement au sein de l’entreprise n’est plus une option. Sans ce leitmotiv, l’équilibre économique de l’entreprise est en danger. Pour preuve, l’IBET 2020 (Indice de Bien-Être au Travail) estime que le mal-être au travail coute par an et par collaborateur en moyenne 14 310 euros », ajoute-t-il.

Aussi, l’entreprise doit concilier des formations inhérentes à la performance de l’individu dans l’entreprise à des apprentissages lui offrant l’opportunité de déployer des compétences en lien avec ses propres velléités.

Comment faire ?

« Pour répondre aux besoins des entreprises et des collaborateurs, il faut mettre en place des logiciels qui répondent à plusieurs cas d’usage. D’une part, le contenu de l’apprentissage doit être personnalisé et se soumettre intuitivement, par le biais de recommandations, aux appétences de l’individu. D’autre part, il doit être accessible à tous les types de profils de collaborateurs en fonction des modalités d’apprentissage qu’ils privilégient (application bureau, mobile…). En outre, pour fluidifier la démarche, l’entreprise doit intégrer les formations dans les logiciels fréquemment utilisés par ses collaborateurs (MS Teams, Slack, …) », analyse Hugues Moysan. Enfin, l’aspect social, collégial, dans l’apprentissage est également une gageure.

« Il s’agit dès lors à l’instar de la TXP (Talent Experience Platform) de Cornerstone d’évoluer ensemble, en réseau, autour de challenges et de missions communes afin d’acquérir de nouvelles compétences en mode collaboratif », conclut-il.

De quoi répondre aux ambitions personnelles des collaborateurs en ouvrant l’accès à des évolutions professionnelles à même de concorder avec les besoins de l’entreprise.

Pour en savoir plus : LMS vs LXP vs TXP - Un guide complet pour vous aiguiller au mieux selon vos besoins