Recrutement
&
talents

RegionsJob Intérim : HelloWork organise son offensive sur ce segment de marché

Par Philippe Guerrier | Le | Intérim

A travers son site phare d’emplois, HelloWork veut monter en puissance sur le segment de l’intérim. Le point sur RegionsJob Intérim avec deux directeurs délégués de la maison-mère.

RegionsJob Intérim par HelloWork  - © D.R.
RegionsJob Intérim par HelloWork - © D.R.

Désormais, HelloWork accorde une place particulière au marché de l’emploi par intérim à travers son nouveau portail RegionsJob Intérim.
La plateforme, discrètement mise en ligne en début d’année, monte en puissance avec le déconfinement :

  • 52 000 offres d’emploi intérim en mode multisectoriel (santé, industrie, BTP, transport/logistique…) ;
  • 100 000 candidatures générées courant mai ;
  • une cinquantaine d’acteurs partenaires avec des réseaux de tailles différentes comme Randstad, Manpower, Adecco, Robert Half, Samsic, Lip, Actual, RAS Intérim, Groupe Sovitrat ou Dynamic RH.

Un alignement sur le tempo spécifique de l’intérim

« Nous avons décidé de lancer une offre dédiée pour le marché de l’intérim. Le volume d’offres disponibles sur RegionsJob Intérim a augmenté progressivement. L’objectif était de répondre aux besoins des entreprises de travail temporaire et aux contraintes des candidats en prenant en compte les caractères spécifiques de ce type de missions », évoquent Loïc Le Terrien et David Beaurepaire, qui occupent des fonctions de directeurs délégués au sein du groupe HelloWork.

« C’est pour ces raisons que nous avons développé une entrée spécifique sur RegionsJob pour mieux s’inscrire dans le temps de recrutement par intérim qui est différent et plus flexible que le temps du recrutement en CDI. »

Du côté des candidats, des informations spécifiques permettent de mieux cerner les offres de missions (« dates de début », « fin de mission », « travail de nuit », « horaires décalés », « port de charges lourdes »…).

Le modèle économique est classique : il repose sur des systèmes d’abonnement annuel proposés aux acteurs par intérim avec une tarification qui prend en compte des critères comme le volume de missions déposées sur la plateforme RegionsJob Intérim et la taille des réseaux d’agences.

« Nous sommes une place de marché. Nous ne nous substituons pas aux acteurs du marché de l’intérim. Nous restons sur notre cœur de métier qui est la mise en relation », précisent nos interlocuteurs.

La marque RégionsJob est exploitée sur ce nouveau segment de l’intérim car « elle résonne bien avec l’ancrage territorial des agences d’intérim ». Et HelloWork compte bien capitaliser sur la notoriété et l’audience du premier site privé français de l’emploi (2,2 millions de visiteurs uniques en moyenne par mois en 2019 selon Médiamétrie //NetRatings).

Une équipe d’une dizaine de personnes au sein du groupe est mobilisée pour accroître l’influence de RegionsJob Intérim.

Des frémissements de reprise sur le marché de l’intérim

HelloWork perçoit des signes encourageants de reprise du marché de l’intérim après un effrondrement lié aux mesures de confinement qui avaient réduit fortement l’activité économique du pays.

« Des domaines comme l’événementiel ou le tourisme demeurent bloqués. En revanche, on observe un redémarrage progressif dans des secteurs comme le BTP et l’industrie. La remontée est forte sans atteindre encore le niveau d’avant-crise. Avec plus 50 000 missions disponibles actuellement sur RegionsJob Intérim, le volume est conséquent tout de même », évoque le duo de managers.

En accentuant son influence sur le marché de l’intérim, le groupe HelloWork ajoute une corde à son arc en exploitant un bouquet de plateformes sur le marché de l’emploi comme RegionsJob, ParisJob, Cadreo et d’autres services BtoB destinés aux recruteurs.