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« Les réseaux sociaux ont considérablement amélioré notre visibilité », Philippe Cabon, directeur de l’association ResoFrance

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« Je n’ai pas les moyens de me payer un site et de toute façon j’aurai trois visites par mois ! » Cette phrase, Philippe Cabon, l’a souvent entendue de la part de patrons de PME. Directeur de l’association ResoFrance, un groupement d’employeurs spécialiste de l’emploi partagé en hôtellerie…

« Les réseaux sociaux ont considérablement amélioré notre visibilité », Philippe Cabon, directeur de l - © D.R.
« Les réseaux sociaux ont considérablement amélioré notre visibilité », Philippe Cabon, directeur de l - © D.R.

« Je n’ai pas les moyens de me payer un site et de toute façon j’aurai trois visites par mois ! » Cette phrase, Philippe Cabon, l’a souvent entendue de la part de patrons de PME. Directeur de l’association ResoFrance, un groupement d’employeurs spécialiste de l’emploi partagé en hôtellerie restauration et tourisme, il nous a expliqué, lors de la conférence RMS le 25 octobre dernier, comment les réseaux sociaux ont changé la donne pour lui.

Commençons par présenter ResoFrance…   
Nous sommes présents dans 15 départements et fédérons 1 000 entreprises, du bar PMU à l’hôtel 5 étoiles. Nous mettons nos salariés à disposition des établissements. Un serveur peut ainsi travailler dans un restaurant le midi et dans un autre le soir, ou un directeur partager son temps entre plusieurs hôtels d’une même chaine par exemple
En chiffres, ResoFrance c’est un vivier de 20 000 candidats, et chaque mois, entre 500 et 900 payes, 1 000  nouveaux CV déposés sur notre site et une vingtaine de recrutements. Actuellement, nous avons environ 500 offres sur la France.

Pourquoi vous être tourné vers les réseaux sociaux ?
Nous diffusions nos offres dans la presse mais je me suis rendu compte que le taux de retour baissait de plus en plus. D’autre part, la fréquentation de notre site Internet ne décollait pas. Je cherchais comment grandir et accroître notre notoriété. Une PME n’a pas les moyens d’acheter des mots clés sur Google. Nous étions donc mal référencés. Comme je recherche avant tout des gens passionnés, je me suis dit que j’allais tout simplement parler du métier pour faire parler de nous. J’ai donc commencé par créer des blogs avec du contenu sur la restauration, la cuisine mais aussi sur l’actualité de l’agglomération nantaise où tout a commencé. Par des chemins détournés, notre référencement s’est ainsi amélioré. J’ai une approche des choses très empiriques qui s’est construite au fur et à mesure. Comme je voulais toucher une cible jeune, je me suis ensuite naturellement tourné vers Facebook car je travaille avec un public qui connaît très peu Viadeo ou LinkedIn.

Quels sont les résultats concrets ?
Les réseaux sociaux ne représentent pas la majorité de notre sourcing. Mais notre présence nous a permis d’accroître considérablement notre notoriété et notre visibilité. Tous mes collaborateurs ont un compte Facebook et Twitter où ils partagent les offres. Ce sont maintenant les responsables de départements qui gèrent les blogs et chaque article est repris via Twitter et Facebook. 
Les réseaux sociaux permettent aussi plus de spontanéité pour postuler. Un simple commentaire « ça m’intéresse » en réponse à une annonce sur Facebook suffit, et dans ces métiers nous avons besoin de réactivité ! Le temps de recrutement est réduit. Et bien sur, cela permet de diffuser l’information à un public beaucoup plus large qu’avant. Quant à Twitter, il nous sert plus à améliorer notre référencement sur Google grâce aux mots clés.

Magali Morel