Sirh

Projet SIRH SAAS - Personnalisation : jusqu’où aller ?

Le | Sirh saas

lors que l’outil SaaS a été pensé pour un fonctionnement standardisé, une batterie de paramétrages reste possible. Mais jusqu’où se différencier du produit initial sans le dénaturer totalement ?

Pas de distorsion

La plupart des consultants s’accordent pour dire qu’une solution SaaS ne devrait pas être trop personnalisée

Projet SIRH SAAS - Personnalisation : jusqu’où aller ? - © D.R.
Projet SIRH SAAS - Personnalisation : jusqu’où aller ? - © D.R.

« Si l’on fait un choix raisonné du SaaS, on ne va pas aller tordre l’outil mais rester dans ses limites », indique Estelle Damoiseau, consultante experte en charge de l’offre SIRH chez mc2i. Plutôt que de personnaliser à outrance, l’entreprise devra rechercher  et choisir la solution qui se rapproche le plus de ses process et de son organisation. Tous les outils ne suivent pas le même modèle. « Normalement, une entreprise ne devrait pas se tourner vers un éditeur qui ne peut pas répondre en standard pas son modèle d’organisation », conseille-t-elle.

De vieux réflexes

Cela évitera quelques problèmes. « Une solution SaaS avec des bouts de codes spécifiques ne sera pas stable dans le temps puisque les montées de version seront difficiles à maintenir », explique la spécialiste SIRH. Mais pour quelles raisons certaines entreprises continuent-elles à trop vouloir personnaliser leur outil ? Pour Linda Groult, consultante associée au cabinet Danaé, « elles ont gardé des réflexes de cahiers des charges spécifiques à leurs besoins. »

Les ajustements possibles


Bien sûr, le paramétrage reste possible mais dans les limites de ce que l’éditeur propose. Changer les couleurs, apposer un logo, configurer les menus sont largement envisageables. Mais transformer le système initial par onglet en une arborescence risque de ne pas fonctionner. Or, se contenter d’un faible degré de personnalisation permettra à l’entreprise de réduire ses coûts d’implémentation.

Un moyen de manoeuvre

Enfin, si au bout de la première version, l’entreprise souhaite réaliser quelques ajustements et personnaliser davantage son outil, elle gagnerait à en parler à d’autres entreprises utilisatrices. « Quand il y a une demande d’évolution, l’éditeur regarde les demandes des différents clients et élit les plus demandées. Il peut donc être intéressant d’être en relation avec eux pour arriver groupés vis à vis du fournisseur  », constate Christophe Picard, responsable du pôle outil talents et CRM salariés à la BPCE. Depuis l’implémentation d’une solution SaaS de gestion des dirigeants au sein du groupe, le responsable du projet rencontre deux fois par an d’autres utilisateurs pour échanger sur l’outil.

Aurélie Le Caignec