Santé mentale : un nouveau co-CEO arrive chez Moodwork avec une 2e levée de fonds
Moodwork accueille un expert du numérique - Gregory Salinger - comme nouvel associé dans un contexte de nouvelle levée de fonds bouclée en parallèle.

La santé mentale érigée en Grande Cause Nationale 2025 est-elle en train de doper les start-up de la catégorie Mental Tech ?
Moodwork accueille un nouvel associé expert du numérique sur fond d’une nouvelle levée de fonds de 3,1 millions d’euros.
Gregory Salinger devient associé et co-CEO de l’éditeur spécialisé dans la prévention de la santé mentale et la gestion des risques psychosociaux (RPS) en entreprise qui exploite une solution pour définir des bilans de bien-être des collaborateurs et des évaluations de risque d’épuisement professionnel (burn-out).
Il sera chargé d’accompagner Benjamin Brion, cofondateur et désormais co-CEO de Moodwork, dans le développement de l’activité.
- “Moodwork, sous l’impulsion de Benjamin Brion, avait déjà bâti un modèle solide, avec un impact réel et une rentabilité atteinte. Ce qui m’a convaincu, c’est aussi la mission : la prévention et l’amélioration de la santé mentale au travail. C’est un enjeu majeur que j’ai pu mesurer tout au long de mon parcours de manager et d’entrepreneur.
- La vision de Moodwork est d’accompagner les DRH, les directions et les employés, sur une approche globale de prévention sur la santé mentale à la fois individuelle et collective. Ce qui m’a aussi impressionné, c’était l’impact tangible de Moodwork avec une démarche scientifique au cœur de son ADN », déclare Grégory Salinger lors d’un entretien avec News Tank - RH Matin.
« L’arrivée de Gregory Salinger marque un tournant stratégique pour Moodwork. Son expertise dans la transformation digitale et sa capacité à faire grandir des entreprises innovantes nous permettront d’amplifier notre impact », indique Benjamin Brion par voie de presse.
Simultanément, une levée de fonds de 3,1 millions d’euros a été réalisée avec la participation du fonds Newfund, qui soutient Moodwork depuis 2019 (2 millions d’euros levés à l’époque lors du lancement de la start-up).
Les fonds serviront notamment à recruter des postes stratégiques (produit, tech, commercial, Customer Success et Psychologie) au sein de la société qui dispose d’un effectif d’une quinzaine de personnes. Grégory Salinger a participé à ce tour de financement avec des business angels comme Guy Lacroix, administrateur de la Fédération nationale des travaux publics, et Alain Dublin, CEO de Moodhouse (un établissement localisé dans le Golfe du Morbihan et dédié à la prévention et à la guérison du burn-out).
Profil polymorphe de Grégory Salinger
Grégory Salinger dispose d’un profil polymorphe de manager, d’entrepreneur, d’expert du numérique et du financement des start-up en ayant vécu diverses expériences professionnelles dont :
• Pionnier de l’Internet avec GOA (portail de jeux de France Telecom Multimédia) dans les années 90,
• Cofondateur de Château Online (site de vente de vin sur Internet) dans la période 1998-2001),
• Manager de Microsoft France et international pendant 11 ans sous de multiples fonctions, dont Responsable du portail grand public MSN France,
• Président du site marchand Videdressing (revente de vêtements) entre 2014 et 2017,
• CDO et Associé du fonds d’investissement Seven2 (ex-Apax Partners) entre 2017 et 2024.
IA : un impact « très important » sur l’activité de Moodwork
« En France, la prise de conscience progresse, mais il reste encore beaucoup à faire. J’ai été séduit par l’approche scientifique de Moodwork et ses résultats tangibles, comme la baisse mesurée du burn-out, ainsi que par la confiance que lui accordent déjà des clients de premier plan. Agir sur ce sujet, c’est améliorer à la fois le bien-être des collaborateurs et la performance des entreprises », indique Gregory Salinger.
Sous un angle data-driven et de l’impact sur la réduction des risques psycho sociaux, Moodwork a développé des approches spécifiques pour aborder la santé mentale en fonction des secteurs d’activité (industrie, personnel soignant, logistique, transport…) et des profils concernés (employés, managers, dirigeants…).
« L’IA a et aura un impact très important sur l’activité de Moodwork mais elle ne remplacera pas l’accompagnement humain. Elle nous sert pour approfondir la qualité du service rendu, identifier les employés à risque, et leur proposer des contenus dédiés et des psychologues pour la prise en charge. Plus généralement, l’IA permet de guider les utilisateurs dans leurs parcours et d’améliorer notre service et efficacité sur la prévention, la prise en charge et notre fonctionnement opérationnel. Autrement dit : l’objectif n’est pas de développer un agent IA susceptible de remplacer un expert psychologue humain. »
Actuellement, à travers sa plateforme de prévention de la santé mentale des employés, Moodwork accompagne plus de 100 000 collaborateurs intégrés dans une centaine d’organisations, dont Johnson & Johnson, Crédit Agricole, Swiss Life, Groupe VYV, CCI France, Engie, Fayat Énergie Services, Bouygues ou AP-HP.
Moodwoork déclare avoir atteint l’équilibre financier dans la perspective d’une « croissance rentable ».